BURKINA FASO – Ouvrir une cantine et acheter des livres pour l’école de Boussouma

BURKINA FASO – Ouvrir une cantine et acheter des livres pour l’école de Boussouma

Le pays fait face à la montée inexorable du terrorisme. Cette escalade engendre un lot de conséquences difficiles à gérer. La situation empire chaque jour et met toute la population dans un état d’extrême tension. Les gens sont obligés de fuir leurs villages et de laisser derrière eux leurs champs et donc leurs moyens de subsistance. Le nombre de personnes « déplacées » augmente chaque jour. Les personnes contraintes au départ viennent grossir villes et villages qui se trouvent alors en grande peine pour nourrir et loger leurs frères et sœurs en exode tout comme pour scolariser les enfants et les jeunes.

La petite ville de Boussouma fait face avec énergie à cet afflux de population. Les salles de classe des écoles sont pleines à craquer. Beaucoup d’enfants arrivent le matin sans avoir mangé. Aussi nous avons décidé d’aider la paroisse à ouvrir une cantine. Nous le savons tous « ventre vide ne peut avancer ». La malnutrition entraine aussi des problèmes de santé.

Le projet de cantine :

La cantine fonctionnerait du lundi au vendredi pour le repas de midi. Les parents ne parviennent pas à payer les 5000 FCFA (7,62 €) demandés par mois pour réaliser ce projet. Ils auront tout de même à fournir une contribution de 2000 FCFA (3,05 €) pour la rémunération de la cuisinière et pour l’achat des condiments.

La bibliothèque :

Par ailleurs, le manque de livres à la bibliothèque est criant. Les élèves ont juste un cahier pour étudier aussi acquérir des livres pour constituer une bibliothèque est vraiment une nécessité. Il y a sur le marché de très bonnes annales qui sont des résumés de cours et des romans que les élèves doivent lire pour faire des exposés. Mais comment faire un exposé sur un roman que l’on n’a pas ? Le coût est abordable. De plus, ils sont adaptés au niveau de compréhension et aux besoins des élèves. Cette bibliothèque serait ouverte à tous les élèves de la ville. Beaucoup d’enfants ont la volonté de réussir mais il leur manque appui et accompagnement.

D’autres besoins existent. Cependant, nous avons choisi ces deux dimensions : offrir un repas par jour et pouvoir nourrir sa réflexion par la lecture !

MADAGASCAR – Lutter contre la déscolarisation

MADAGASCAR – Lutter contre la déscolarisation

À Madagascar, nous luttons contre les causes liées à l’abandon des études (vagabondages dans les rues, grossesses non désirées, mariages précoces). Dans l’établissement préscolaire d’un quartier pauvre de Fianarantsoa, nous avons achevé de construire une salle de classe, des toilettes pour les enfants et une cuisine pour les jeunes filles démunies hébergées par la communauté. Les dons serviront à poursuivre l’aménagement de l’école et faire face aux frais de fonctionnement.

Depuis la rentrée scolaire 2018, les travaux d’agrandissement déjà réalisés permettent d’accueillir les enfants dans de meilleures conditions. Quand les jours sont ensoleillés, les balançoires, le toboggan, le bac à sable et l’aire de jeu ont de nombreuses visites !

Chaque mois, les enfants du préscolaire sont pesés et les carnets de santé remplis. Ils bénéficient de la campagne de vaccina polio, des opérations de déparasitage et de prise de vitamine A.

À la bibliothèque de rue que nous avons mise en place, la participation des enfants est libre, qu’ils soient ou non scolarisés.

Ainsi des liens se tissent, entre les mamans qui viennent aider à des petits travaux dans l’école, entre les enfants qui fréquentent la bibliothèque…

Des nouvelles de l’école en janvier 2022 :

Cette année (l’an passé elles ont déjà vécu quelque chose de similaire) les sœurs constatent comme tout le pays le changement climatique.

Pendant une longue période il n’y a pas d’eau, si bien que la sécheresse est grande et à tel point qu’il faut acheter l’eau et aller laver le linge de la maison et de l’école à la rivière ! Par contre, à d’autres moments, la pluie tombe sans discontinuité et provoque des inondations, endommage les routes, etc.

Pour essayer de faire face à cette situation paradoxale deux décisions ont été prises :

  • Doter l’école et la communauté de toilettes sèches
  • Bétonner une petite cour pour que les enfants puissent continuer d’aller dehors sans patauger dans la boue.

Les enfants sont nombreux à l’école de La Providence. Ils sont joyeux d’y venir et votre aide est vraiment nécessaire pour continuer d’accueillir les plus nécessiteux du quartier. Telle est la volonté des sœurs.

BURKINA FASO – Accueillir les enfants déplacés

BURKINA FASO – Accueillir les enfants déplacés

A l’école préscolaire de Dédougou, l’urgence est de construire des salles de classe supplémentaires pour accueillir les enfants déplacés. De nombreux obstacles empêchent les enfants d’avoir accès à l’école : l’insuffisance d’infrastructures éducatives sûres, le manque d’enseignants qualifiés, mais aussi l’insécurité due aux déplacements de la population pour fuir les zones exposées au terrorisme. La question sécuritaire est extrêmement préoccupante.

La sécurité s’est fortement dégradée ces dernières années. Elle reste, aujourd’hui, une des principales causes de la faiblesse du système éducatif burkinabé. Les civils sont régulièrement victimes de violences de toutes sortes.

Pour sauver leur vie, des familles entières fuient les zones exposées au terrorisme où les écoles et les enseignants sont les principales cibles (des écoles sont brûlées et des enseignants empêchés de poursuivre leurs activités éducatives.

Au 17 août 2020, le Burkina Faso comptait 1.013.234 personnes déplacées internes, selon un rapport périodique du Conseil National de secours d’urgence et de réhabilitation (Conasur).

En un an, les effectifs ont plus que doublé dans cette école, passant de 105 à 236 élèves.

COTE D’IVOIRE – Un collège-lycée pour les jeunes filles de Béoumi

COTE D’IVOIRE – Un collège-lycée pour les jeunes filles de Béoumi

Proche de Bouaké, la ville de Béoumi tient à cœur aux sœurs de La Providence. C’est là qu’elles ont planté leur première tente en terre africaine. Peu de temps après leur arrivée, elles ont vu la nécessité de scolariser les filles vraiment laissées de côté dans le système familial, social, éducatif. Au fil des années, le collège s’est développé. Il est devenu florissant et même un des fleurons de l’éducation en Côte d’Ivoire.

Mais la crise politique des années 2000 a tout mis par terre. Le collège a été en partie détruit et totalement pillé. Aujourd’hui, il est presque entièrement reconstruit : les travaux sont bien avancés et de nouvelles classes voient le jour. Depuis peu, la maison de fonction est de nouveau habitable (à 50%). Une joie pour toutes les sœurs ! Au milieu de ces tribulations, il y a 4 ans les sœurs ont décidé d’ouvrir un lycée. La première promotion est sortie en 2020. Il nous faut encore apprendre à accompagner des lycéens.

Il y a besoin de livres et de matériel didactique, car la bibliothèque – CDI n’a pas encore retrouvé les œuvres dont elle disposait avant le saccage des années de tensions politiques. Cette lacune préoccupe la directrice car une bibliothèque est un espace culturel important dans une école.

Avec le confinement et la situation politique du pays, les travaux ont pris beaucoup de retard, mais nous espérons les terminer dans le premier semestre 2021.

Merci de votre aide pour la scolarisation des filles de cette région qui demeure encore une urgence, nous continuons de compter sur vos soutiens car les besoins sont importants.

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