
A l’école préscolaire de Dédougou, l’urgence est de construire des salles de classe supplémentaires pour accueillir les enfants déplacés. De nombreux obstacles empêchent les enfants d’avoir accès à l’école : l’insuffisance d’infrastructures éducatives sûres, le manque d’enseignants qualifiés, mais aussi l’insécurité due aux déplacements de la population pour fuir les zones exposées au terrorisme. La question sécuritaire est extrêmement préoccupante.
La sécurité s’est fortement dégradée ces dernières années. Elle reste, aujourd’hui, une des principales causes de la faiblesse du système éducatif burkinabé. Les civils sont régulièrement victimes de violences de toutes sortes.
Pour sauver leur vie, des familles entières fuient les zones exposées au terrorisme où les écoles et les enseignants sont les principales cibles (des écoles sont brûlées et des enseignants empêchés de poursuivre leurs activités éducatives.
Au 17 août 2020, le Burkina Faso comptait 1.013.234 personnes déplacées internes, selon un rapport périodique du Conseil National de secours d’urgence et de réhabilitation (Conasur).
En un an, les effectifs ont plus que doublé dans cette école, passant de 105 à 236 élèves.


Fin 2024 | Les salles de classes sont équipées !
Les dons reçus ont permis l’équipement de 3 nouvelles classes de l’école primaire en tables-bancs, chaises, armoires, bureaux et ardoises géantes. Cette école s’agrandit vite car beaucoup d’enfants de familles déplacées viennent grossir l’effectif. Cet équipement contribue à améliorer les conditions d’apprentissage des élèves avides d’apprendre dans l’enthousiasme de leur jeunesse.



