GUATEMALA – Une nouvelle maîtresse pour une école construite sur une décharge publique

GUATEMALA – Une nouvelle maîtresse pour une école construite sur une décharge publique

 

L’école de soutien scolaire « Casa Nino Esperanza » est bien particulière ! Elle a été construite sur la grande décharge de la capitale Guatemala City. Au départ, les enfants se réunissaient sur une bâche, puis dans une cour, et enfin dans un garage.

Tous les jours les camions poubelles déchargent les ordures de la grande ville et tous les jours des centaines de personnes trient et récupèrent ce qui peut se recycler, se vendre. C’est là que vivent avec leurs parents, les enfants de cette petite école que nous chérissons. Depuis de longues années, les sœurs animent et gèrent ce coin de paradis dans un univers boueux et pestilentiel.

Aujourd’hui, l’école est en dur. Elle a été construite par une association de personnes de Guatemala City. Cette association assure l’entretien du bâtiment. Quant aux sœurs, elles doivent gérer le quotidien, payer les enseignants et trouver les ressources pour la mission éducative.

Cette école est ouverte toute la journée même s’il s’agit de soutien scolaire. Pourquoi ? Au Guatemala, comme dans beaucoup de pays, la scolarité est dispensée par demi-journées soit le matin, soit l’après-midi. Les enfants viennent donc à l’école « Nino Esperanza » l’autre demi-journée.

Aujourd’hui, plus de 140 enfants fréquentent quotidiennement l’école.

L’esprit de l’origine s’est maintenu au fil des années. L’école vit grâce à beaucoup de solidarité :

  • Une association du pays a construit l’école et assure l’entretien
  • Diverses associations de France et des États-Unis participent au financement des goûters journaliers et aux salaires des maîtresses

Cependant, c’est toujours à ce niveau du recrutement et du salaire des enseignants qu’il y a une difficulté. Cette année, la directrice qui est une sœur de La Providence, souhaite embaucher une maîtresse qualifiée pour aider les enfants et les adolescents en mathématique et en anglais. C’est très important de pouvoir embaucher cette personne car les enfants de la décharge ont particulièrement besoin de soutien dans ces deux matières. En effet, personne dans leur entourage immédiat ne peut les aider. L’aide au coude à coude par une personne à la fois bienveillante et exigeante est donc indispensable. De plus, sans l’embauche de cette personnes, les enfants de 5ème et 6ème, de primaire et secondaire risquent de ne pas être accueillis cette année…

La somme à recueillir pour rendre réalisable ce projet est de 6000 € ! C’est possible !

Merci de nous aider à poursuivre cette belle œuvre. Nous sommes fières car un certain nombre d’enfants accueillis au fil du temps sont bacheliers, universitaires et occupent désormais des postes qui leur permettent de gagner leur vie dans la joie et la sérénité.

Ces fruits récoltés sont le signe que l’école porte bien son nom « Enfant Espérance ».

HONDURAS – Un cabinet de physiothérapie pas comme les autres

HONDURAS – Un cabinet de physiothérapie pas comme les autres

Depuis 5 ans, une sœur développe avec bonheur et compétence son art de physiothérapeute. Elle accueille toute personne qui nécessite ses soins. Son but est de permettre à tous de bénéficier de ce type de prise en charge et d’offrir un espace d’écoute et de dialogue. Que les gens puissent payer ou pas n’est pas son critère de choix des patients.

Chacun donne ce qu’il peut. La qualité des soins est identique pour tous ! Pas de discrimination.

Ce modeste et chaleureux cabinet est ouvert le weekend en dehors des heures de travail à l’hôpital. Les sœurs l’ont ouvert, parce qu’il leur permet de grandir dans leur autonomie financière vis-à-vis de l’Europe, ce qui est très bon ! Mais elles ont encore besoin d’un petit coup de pouce pour l’achat de matériel adapté aux soins prodigués. Par exemple, l’huile essentielle est inabordable là-bas !

HONDURAS – Le jardin d’enfants du village « Madre María José »

HONDURAS – Le jardin d’enfants du village « Madre María José »

Après l’ouragan MITCH de 1998, les sœurs ont travaillé avec courage et ténacité pendant une bonne quinzaine d’année à la construction d’un village « Madre María José » pour des personnes qui avaient perdu leurs maisons et tous leurs biens pendant ce cyclone dévastateur. Elles ont contribué à l’achat du terrain puis à la construction de 90 maisons.

Dans ce village, elles ont aussi construit un jardin d’enfants pour permettre aux tout-petits d’être scolarisés sur place et contribuer ainsi à leur développement moteur, culturel et social. Depuis quelques années, des enfants de colonies limitrophes bénéficient aussi de ce jardin d’enfants. Ils sont une vingtaine. La plus grande difficulté : trouver le financement pour payer le salaire des maîtresses (1 équivalent temps plein ½). Les parents des enfants ont très peu de revenus ou même pas du tout. Ils participent au ménage, au goûter, aux sorties récréatives, ce qui est bon !

Des nouvelles au 20 janvier 2021 :

Toute l’année a été particulièrement éprouvante. Depuis le 13 mars 2020, le pays est dans un grand confinement. Les enfants n’ont toujours pas repris le chemin du jardin d’enfants. Tout l’enseignement est donné par les moyens de communication numérique. C’est ce que demande l’État hondurien pour tous les niveaux : du jardin d’enfants à l’université.

Comment faire face à cette situation avec des petits ?

Les deux enseignantes ont créé avec les parents un groupe WhatsApp sur lequel elles envoient des vidéos et des exercices. Le but est de permettre aux parents d’aider les enfants dans les divers apprentissages.

Mais il y a une grande difficulté : tous n’ont pas accès à ces moyens de communication. Alors, une des maîtresses prépare sur papier, photocopie et distribue les documents puisque les enfants vivent à proximité du « Kinder » dans la colonie Madre María José ou très près de cette dernière. Les deux enseignantes demeurent disponibles pour aider les parents par téléphone.

Cette situation est vraiment très inconfortable pour les petits qui ont tellement besoin de présence, d’attention, de délicatesse quotidienne pour épanouir leurs richesses naissantes et apprendre à vivre avec d’autres dans la joie et la paix. Les enfants aspirent aussi à venir chanter et danser à l’école.

Les parents aussi ont besoin d’être réconfortés. Ils disent ne pas avoir la patience des enseignantes ! Cette situation a rapproché enseignantes et parents. Ces derniers ont davantage pris conscience de la difficulté de transmettre, d’enseigner, d’éduquer. Ils se demandent comment font les enseignantes avec 25 enfants, alors qu’eux n’en ont qu’un.

Les enseignantes et les sœurs de La Providence sont émerveillées du résultat : 23 enfants sur 25 ont terminé l’année scolaire en décembre 2020 et tous ont réussi les petits examens de contrôle. Bravo ! Reste une inquiétude : l’année 2021 se vivra-t-elle en présentiel ou à distance ? Nul doute que tous et toutes préféreraient un « abrazo fuerte (accolade) » à l’isolement contraint.

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