MADAGASCAR – Lutter contre la déscolarisation

MADAGASCAR – Lutter contre la déscolarisation

À Madagascar, nous luttons contre les causes liées à l’abandon des études (vagabondages dans les rues, grossesses non désirées, mariages précoces). Dans l’établissement préscolaire d’un quartier pauvre de Fianarantsoa, nous avons achevé de construire une salle de classe, des toilettes pour les enfants et une cuisine pour les jeunes filles démunies hébergées par la communauté. Les dons serviront à poursuivre l’aménagement de l’école et faire face aux frais de fonctionnement.

Depuis la rentrée scolaire 2018, les travaux d’agrandissement déjà réalisés permettent d’accueillir les enfants dans de meilleures conditions. Quand les jours sont ensoleillés, les balançoires, le toboggan, le bac à sable et l’aire de jeu ont de nombreuses visites !

Chaque mois, les enfants du préscolaire sont pesés et les carnets de santé remplis. Ils bénéficient de la campagne de vaccina polio, des opérations de déparasitage et de prise de vitamine A.

À la bibliothèque de rue que nous avons mise en place, la participation des enfants est libre, qu’ils soient ou non scolarisés.

Ainsi des liens se tissent, entre les mamans qui viennent aider à des petits travaux dans l’école, entre les enfants qui fréquentent la bibliothèque…

Des nouvelles de l’école en janvier 2022 :

Cette année (l’an passé elles ont déjà vécu quelque chose de similaire) les sœurs constatent comme tout le pays le changement climatique.

Pendant une longue période il n’y a pas d’eau, si bien que la sécheresse est grande et à tel point qu’il faut acheter l’eau et aller laver le linge de la maison et de l’école à la rivière ! Par contre, à d’autres moments, la pluie tombe sans discontinuité et provoque des inondations, endommage les routes, etc.

Pour essayer de faire face à cette situation paradoxale deux décisions ont été prises :

  • Doter l’école et la communauté de toilettes sèches
  • Bétonner une petite cour pour que les enfants puissent continuer d’aller dehors sans patauger dans la boue.

Les enfants sont nombreux à l’école de La Providence. Ils sont joyeux d’y venir et votre aide est vraiment nécessaire pour continuer d’accueillir les plus nécessiteux du quartier. Telle est la volonté des sœurs.

BURKINA FASO – Accueillir les enfants déplacés

BURKINA FASO – Accueillir les enfants déplacés

A l’école préscolaire de Dédougou, l’urgence est de construire des salles de classe supplémentaires pour accueillir les enfants déplacés. De nombreux obstacles empêchent les enfants d’avoir accès à l’école : l’insuffisance d’infrastructures éducatives sûres, le manque d’enseignants qualifiés, mais aussi l’insécurité due aux déplacements de la population pour fuir les zones exposées au terrorisme. La question sécuritaire est extrêmement préoccupante.

La sécurité s’est fortement dégradée ces dernières années. Elle reste, aujourd’hui, une des principales causes de la faiblesse du système éducatif burkinabé. Les civils sont régulièrement victimes de violences de toutes sortes.

Pour sauver leur vie, des familles entières fuient les zones exposées au terrorisme où les écoles et les enseignants sont les principales cibles (des écoles sont brûlées et des enseignants empêchés de poursuivre leurs activités éducatives.

Au 17 août 2020, le Burkina Faso comptait 1.013.234 personnes déplacées internes, selon un rapport périodique du Conseil National de secours d’urgence et de réhabilitation (Conasur).

En un an, les effectifs ont plus que doublé dans cette école, passant de 105 à 236 élèves.

Fin 2024 | Les salles de classes sont équipées !

Les dons reçus ont permis l’équipement de 3 nouvelles classes de l’école primaire en tables-bancs, chaises, armoires, bureaux et ardoises géantes. Cette école s’agrandit vite car beaucoup d’enfants de familles déplacées viennent grossir l’effectif. Cet équipement contribue à améliorer les conditions d’apprentissage des élèves avides d’apprendre dans l’enthousiasme de leur jeunesse.

HONDURAS – Un cabinet de physiothérapie pas comme les autres

HONDURAS – Un cabinet de physiothérapie pas comme les autres

Depuis 5 ans, une sœur développe avec bonheur et compétence son art de physiothérapeute. Elle accueille toute personne qui nécessite ses soins. Son but est de permettre à tous de bénéficier de ce type de prise en charge et d’offrir un espace d’écoute et de dialogue. Que les gens puissent payer ou pas n’est pas son critère de choix des patients.

Chacun donne ce qu’il peut. La qualité des soins est identique pour tous ! Pas de discrimination.

Ce modeste et chaleureux cabinet est ouvert le weekend en dehors des heures de travail à l’hôpital. Les sœurs l’ont ouvert, parce qu’il leur permet de grandir dans leur autonomie financière vis-à-vis de l’Europe, ce qui est très bon ! Mais elles ont encore besoin d’un petit coup de pouce pour l’achat de matériel adapté aux soins prodigués. Par exemple, l’huile essentielle est inabordable là-bas !

HAÏTI – Un foyer pour les enfants de la rue

HAÏTI – Un foyer pour les enfants de la rue

Ce Foyer accueille 12 enfants de 6 à 12 ans. Ils ont été recueillis dans les rues de la capitale Port au Prince. Une sœur y travaille bénévolement quatre après-midis par semaine. Sa présence discrète et bienveillante permet aux enfants de parler, de raconter leur souffrance, leur errance.

Les plus petits ont besoin de beaucoup d’affection, ils aiment se laisser cajoler pour caresser les cheveux raides de la sœur, si insolites pour eux. Elle prend aussi chaque jour le temps de faire avec eux leurs devoirs scolaires afin qu’ils puissent réussir leurs études.

Au moment de partir, elle entend chaque soir une ritournelle : « est-ce que tu viens demain ? » Ce modeste et humble Foyer a très peu de moyens financiers. Une indemnité financière pour la sœur serait pourtant justice, environ 200 € par mois.

HAÏTI – L’élevage de lapins et la production de fruits et légumes pour s’autofinancer

HAÏTI – L’élevage de lapins et la production de fruits et légumes pour s’autofinancer

Pour apprendre aux jeunes filles qui sont proches de la communauté à prendre en charge leurs besoins essentiels et pour que la communauté puisse progresser dans son autofinancement, les sœurs développent peu à peu un élevage de lapins. Cet élevage a des acheteurs mais il pourrait y en avoir plus !

Les sœurs ont besoin d’un peu d’aide pour accroître leur production. Il leur faut acheter du grillage et des aliments ! Cette production, ainsi que des fruits et légumes, les aide aussi à se nourrir car la vie est très chère en Haïti où tout est importé.

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