BURKINA FASO – Accueillir les enfants déplacés

BURKINA FASO – Accueillir les enfants déplacés

A l’école préscolaire de Dédougou, l’urgence est de construire des salles de classe supplémentaires pour accueillir les enfants déplacés. De nombreux obstacles empêchent les enfants d’avoir accès à l’école : l’insuffisance d’infrastructures éducatives sûres, le manque d’enseignants qualifiés, mais aussi l’insécurité due aux déplacements de la population pour fuir les zones exposées au terrorisme. La question sécuritaire est extrêmement préoccupante.

La sécurité s’est fortement dégradée ces dernières années. Elle reste, aujourd’hui, une des principales causes de la faiblesse du système éducatif burkinabé. Les civils sont régulièrement victimes de violences de toutes sortes.

Pour sauver leur vie, des familles entières fuient les zones exposées au terrorisme où les écoles et les enseignants sont les principales cibles (des écoles sont brûlées et des enseignants empêchés de poursuivre leurs activités éducatives.

Au 17 août 2020, le Burkina Faso comptait 1.013.234 personnes déplacées internes, selon un rapport périodique du Conseil National de secours d’urgence et de réhabilitation (Conasur).

En un an, les effectifs ont plus que doublé dans cette école, passant de 105 à 236 élèves.

HONDURAS – Un cabinet de physiothérapie pas comme les autres

HONDURAS – Un cabinet de physiothérapie pas comme les autres

Depuis 5 ans, une sœur développe avec bonheur et compétence son art de physiothérapeute. Elle accueille toute personne qui nécessite ses soins. Son but est de permettre à tous de bénéficier de ce type de prise en charge et d’offrir un espace d’écoute et de dialogue. Que les gens puissent payer ou pas n’est pas son critère de choix des patients.

Chacun donne ce qu’il peut. La qualité des soins est identique pour tous ! Pas de discrimination.

Ce modeste et chaleureux cabinet est ouvert le weekend en dehors des heures de travail à l’hôpital. Les sœurs l’ont ouvert, parce qu’il leur permet de grandir dans leur autonomie financière vis-à-vis de l’Europe, ce qui est très bon ! Mais elles ont encore besoin d’un petit coup de pouce pour l’achat de matériel adapté aux soins prodigués. Par exemple, l’huile essentielle est inabordable là-bas !

HAÏTI – Un foyer pour les enfants de la rue

HAÏTI – Un foyer pour les enfants de la rue

Ce Foyer accueille 12 enfants de 6 à 12 ans. Ils ont été recueillis dans les rues de la capitale Port au Prince. Une sœur y travaille bénévolement quatre après-midis par semaine. Sa présence discrète et bienveillante permet aux enfants de parler, de raconter leur souffrance, leur errance.

Les plus petits ont besoin de beaucoup d’affection, ils aiment se laisser cajoler pour caresser les cheveux raides de la sœur, si insolites pour eux. Elle prend aussi chaque jour le temps de faire avec eux leurs devoirs scolaires afin qu’ils puissent réussir leurs études.

Au moment de partir, elle entend chaque soir une ritournelle : « est-ce que tu viens demain ? » Ce modeste et humble Foyer a très peu de moyens financiers. Une indemnité financière pour la sœur serait pourtant justice, environ 200 € par mois.

HAÏTI – L’élevage de lapins et la production de fruits et légumes pour s’autofinancer

HAÏTI – L’élevage de lapins et la production de fruits et légumes pour s’autofinancer

Pour apprendre aux jeunes filles qui sont proches de la communauté à prendre en charge leurs besoins essentiels et pour que la communauté puisse progresser dans son autofinancement, les sœurs développent peu à peu un élevage de lapins. Cet élevage a des acheteurs mais il pourrait y en avoir plus !

Les sœurs ont besoin d’un peu d’aide pour accroître leur production. Il leur faut acheter du grillage et des aliments ! Cette production, ainsi que des fruits et légumes, les aide aussi à se nourrir car la vie est très chère en Haïti où tout est importé.

COTE D’IVOIRE – Un collège-lycée pour les jeunes filles de Béoumi

COTE D’IVOIRE – Un collège-lycée pour les jeunes filles de Béoumi

Proche de Bouaké, la ville de Béoumi tient à cœur aux sœurs de La Providence. C’est là qu’elles ont planté leur première tente en terre africaine. Peu de temps après leur arrivée, elles ont vu la nécessité de scolariser les filles vraiment laissées de côté dans le système familial, social, éducatif. Au fil des années, le collège s’est développé. Il est devenu florissant et même un des fleurons de l’éducation en Côte d’Ivoire.

Mais la crise politique des années 2000 a tout mis par terre. Le collège a été en partie détruit et totalement pillé. Aujourd’hui, il est presque entièrement reconstruit : les travaux sont bien avancés et de nouvelles classes voient le jour. Depuis peu, la maison de fonction est de nouveau habitable (à 50%). Une joie pour toutes les sœurs ! Au milieu de ces tribulations, il y a 4 ans les sœurs ont décidé d’ouvrir un lycée. La première promotion est sortie en 2020. Il nous faut encore apprendre à accompagner des lycéens.

Il y a besoin de livres et de matériel didactique, car la bibliothèque – CDI n’a pas encore retrouvé les œuvres dont elle disposait avant le saccage des années de tensions politiques. Cette lacune préoccupe la directrice car une bibliothèque est un espace culturel important dans une école.

Avec le confinement et la situation politique du pays, les travaux ont pris beaucoup de retard, mais nous espérons les terminer dans le premier semestre 2021.

Merci de votre aide pour la scolarisation des filles de cette région qui demeure encore une urgence, nous continuons de compter sur vos soutiens car les besoins sont importants.

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